En règle générale, si on a une alimentation équilibrée et une hygiène de vie correcte (sommeil, alcool, tabac), on n'est pas vraiment à risque de carences. Cependant lors d'un changement de saison, un changement hormonal ou un mode de vie stressant, l'alimentation peu varier ou bien ne plus combler suffisamment les besoins. Parfois, c'est lorsque l'on cherche à avoir une meilleure alimentation en supprimant des aliments ou bien lorsque l'on pratique un régime que les déséquilibres peuvent apparaitre. Dans tous les cas, prendre le temps de cuisiner tous les jours et pratiquer une activité physique régulière n'est pas toujours évident et compatible avec une vie très active.

Quand l'alimentation ne fournit plus les apports nécessaires à l'organisme

En réalité, les carences graves dans les pays occidentaux sont assez rares. La carence en vitamine C peut concerner les individus qui ne consomment jamais de fruits et légumes et qui fument (le tabac réduit l'absorption de la vitamine C).

En cas de stress, le corps est soumis à des besoins particuliers et associé à une alimentation déséquilibrée les apports nécessaires aux besoins de l'organisme peuvent être insuffisants. Le cas du stress est particulier car sur le long terme, il peut fragiliser le système immunitaire et le rendre plus sensible aux infections. L'alcool, la contraception orale et le tabac entrainent quand à eux un déficit en vitamines B.

La grossesse est également un cas particulier : les besoins en fer sont accrus et la femme enceinte est plus à risque d'anémie, surtout après l'accouchement. Les vitamines B sont aussi impliquées.

Le régime végétarien souvent pointé du doigt peut être responsable de carence (en vitamine B12 et en fer) seulement lorsqu'il est déséquilibré. Les régimes amaigrissants font souvent l'objet d'un déficit vitaminique global.

Les maladies de types malabsorption entrainant une diarrhée chronique et des troubles digestifs (la maladie de crohn, la maladie coeliaque) entrainent des carences importantes qui font l'objet d'une supplémentation suivie par le corps médical. Dans tous ces cas, on parle de supplémentation en vitamines et minéraux plus de complémentation alimentaire.

Les besoins en compléments alimentaires

Les plantes et leurs principes actifs

La phytothérapie est l'usage de plantes médicinales pour soigner ou prévenir certains troubles. Les compléments alimentaires à base de plantes permettent de corriger et de prévenir certains troubles (peau sèche, circulation sanguine) sans pour autant constituer un traitement médicamenteux.

Les plantes agissent de manière naturelle et "douce" mais celà ne veut pas dire que le principe actif est innofensif. L'efficacité de nombreuses plantes a été démontrée pour soigner des troubles mineurs ou chroniques ou en prévention de certains troubles. Les compléments alimentaires peuvent être efficaces pour améliorer le confort digestif, l'état de la peau et des cheveux et la bonne santé en général. Certaines plantes et associations de plantes sont reconnues pour soigner des troubles chroniques comme l'hypertrophie de la prostate (graines de courge, palmier nain), la circulation veineuse et les hémorroïdes (vigne rouge, gingko biloba) et bien d'autres.

Il faut différencier la phytothérapie de l'homéopathie qui reposent sur des méthodes d'action totalement distints. En phytothérapie, on se sert des principes actifs contenus dans les plantes pour soigner ou prévenir certains troubles, le plus souvent mineurs. De nombreuses études scientifiques portent sur les effets de ces principes actifs que l'on peut extraire des plantes et standardiser. L'homéopathie quand à elle repose sur un principe non fondé scientifiquement.

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